L’engorgement du système judiciaire de la Colombie-Britannique est une réalité. L’arbitrage est donc un choix attrayant pour les litiges contractuels. En effet, il permet d’accéder à un tribunal presque immédiatement ou en quelques semaines, selon le déroulement de la nomination de l’arbitre. Le tribunal peut établir un calendrier jusqu’à l’audience et entendre en cours de route les questions de procédure, comme des problèmes, avec des documents, des requêtes ou d’autres enjeux visant la preuve.
Non seulement l’arbitrage permet un accès plus rapide à la justice, mais le processus en lui-même est aussi plus expéditif, ou a le potentiel de l’être. Une affaire de plusieurs millions peut être tranchée dans l’année qui suit son dépôt en arbitrage. Vous avez donc accès au tribunal par le biais d’échanges écrits tout au long de l’affaire.
Comme les preuves peuvent être présentées par écrit, les audiences sont souvent beaucoup plus courtes . Pour un litige international complexe, elles pourraient prendre de 3 à 5 jours contre 30 ou plus devant un tribunal judiciaire. Il y a aussi des procédures d’arbitrage accélérées lorsque les montants en jeu sont moindres.
C’est le cas notamment du Vancouver International Arbitration Centre pour les réclamations de moins de 250 000 $ au Canada et de moins de 500 000 $ à l’étranger. Les parties peuvent ainsi obtenir une décision dans les 3 à 6 mois.
L’arbitrage n’est toutefois pas une solution miracle aux engorgements et aux délais judiciaires. En effet, cette approche n’est possible que si toutes les parties y consentent et arrivent à un accord. Si certains dossiers relèvent clairement des tribunaux judiciaires, l’arbitrage permet parfois un règlement plus efficace et devient un choix de plus en plus attrayant compte tenu des retards persistants.